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  • Photo du rédacteurMyriam Hammoutène

DES DOIGTS OUI, MAIS DANS LE CERVEAU!



Les gestes au piano nécessitent des muscles détendus, des articulations souples, des mouvements naturels, aisés et efficaces, habiles et coordonnés.


Afin d'être naturel, le mouvement ne doit pas aller à l'encontre des expériences de la vie quotidienne.

Les mouvements pianistiques ressemblent aux gestes du quotidien : Prendre, poser, lancer, pivoter, orienter....

Comme eux, ils sont la résultante des expériences psycho-physiques enregistrées et des automatismes mentalement assimilés.


De ce fait, un mouvement pianistique que nous trouvons difficile à réaliser est un mouvement qui n'est pas exécuté correctement.


Et cela, Chopin l'avait compris:


« On a essayé beaucoup de pratiques inutiles et fastidieuses pour apprendre à jouer du piano, et qui n’ont rien de commun avec l’étude de cet instrument. Comme qui apprendrait par exemple à marcher sur la tête pour faire une promenade. De là vient que l’on ne sait plus marcher comme il faut sur les pieds, et pas trop bien non plus sur la tête. »


Le but n'est pas de "se faire des doigts" au sens musculaire ou articulaire, comme le professaient nombre de pédagogues des siècles passés, mais - on le sait aujourd'hui - de construire des réseaux de neurones et même, des réseaux de réseaux de neurones.


Se faire des doigts, oui, mais dans le cerveau!

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