Un enseignement inadéquat, des micro-traumatismes répétés du membre supérieur et du dos, la sur-utilisation musculaire - le phénomène d'"overuse"- provoquée par des pratiques intensives amènent le pianiste à souffrir physiquement et à consulter le corps médical.
La douleur est un signe d'appel.
C'est une douleur de contracture qui évolue progressivement vers un syndrome musculo-squelettique ou neurologique plus sérieux.
Toute douleur durant la pratique, même minime, même de l'ordre de l'inconfort, est anormale.
Elle est toujours le résultat d'une mauvaise posture et/ou de gestes inadéquats, en bref, d'une contrainte physique contraire aux lois de la nature.
Maintenir le corps-instrumentiste dans cette sensation de douleur par l'obstination ou le stress de performance, c'est s'exposer, au mieux, à une contracture musculo-tendineuse qui se chronicise, entravant ainsi progressivement le jeu, au pire, à une tendinopathie ou à une lésion des nerfs périphériques; ce qui, à plus ou moins long terme, obligera à l'arrêt du piano.
Ne laissons pas la douleur s'installer!
Des solutions pédagogiques adaptées existent.
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